(17 mars 2023) – La Golden Globe Race dans l’Atlantique a trouvé un soleil brûlant et de vastes zones de calme dans les latitudes des chevaux, Kirsten Neuschäfer (RSA) détenant plus de 300 nm d’avance sur Abhilash Tomy (IND).
Ayant découvert un problème avec son bout-dehors sur lequel est gréé le génois de Minnehaha, Neuschäfer navigue plus prudemment sur le Cape George 36. Alors que sa route vers l’est lui a donné un net avantage la semaine dernière, cette semaine il s’est heurté à un mur sans vent.
Travaillant dur pour parcourir 40 à 60 miles par jour depuis Minnehaha, Neuschäfer, qui a choisi son itinéraire sur la base de données séculaires, pense maintenant qu’elle a pris une mauvaise décision mais ignore son avantage. Alors que les yachts de course modernes connaissent leur position exacte plusieurs fois par jour, téléchargeant au moins une fois par jour les fichiers GRIB pour le routage et le classement de la flotte, ce n’est pas le cas des marins de la GGR.
Après un moral plutôt bas pour Neuschäfer il y a deux jours, le vent est enfin revenu d’est. Minnehaha est revenue à ses vitesses habituelles de 6-8 nœuds, augmentant son avance sur le reste de la flotte qui doit maintenant endurer le mur qui l’a arrêté.
Simon Curwen (GBR) en classe Chichester sur Clara a connu sa meilleure semaine de navigation depuis longtemps, surfant dans des vents de sud-est apportés par l’anticyclone au sud de sa position. Alternant grand-voile/maxi spi et grand-voile/génois à ris lorsque les conditions sont trop agitées, Curwen a parcouru entre 140 et 155 milles par jour.
Dans le même système météo que les deux leaders, à 4 000 milles de l’arrivée, avec le redoutable Pot au Noir à franchir, Curwen pourrait bien se disputer les honneurs de ligne.
Ian Herbert-Jones (GBR), en quatrième position et dernier marin de la GGR dans le Pacifique, est actuellement à 550 milles du Cap Horn. Inquiet d’arriver tard dans la saison, il profite de conditions étonnamment bonnes sur leur descente depuis qu’ils se sont échappés de la redoutable zone d’exclusion du Pacifique.
Détails de l’événement – Liste des participants – Tracker – Facebook
Crédit pour avoir aidé au sauvetage de Tapio Lehtinen :
• Kirsten Neuschäfer : 35 heures + 30 litres de carburant
• Abhilash Tomy : 12 heures
Classe GGR 2022 :
1. Kirsten Neuschäfer (39) / Afrique du Sud / Cap George 36 – « MINNEHAHA »
2. Abhilash Tomy (43) / Inde / Rustler 36 – « BAYANAT »
3. Michael Guggenberger (44) / Autriche / Biscaye 36 – « NURI »
4. Ian Herbert Jones (52) / Royaume-Uni / Tradewind 35 – « PUFFIN »
Classe GGR Chichester 2022 :*
1. Simon Curwen (63) / UK / Gascogne 36 – « CLARA » (s’arrêtera pour réparer la girouette)
2. Jeremy Bagshaw (59) / Afrique du Sud / OE32 – « OLLEANNA » (arrêté à Hobart pour nettoyer la coque)
* Les concurrents passent à cette classe en faisant un arrêt.
à la retraite
Edward Walentynowicz (68) / Canada / Rustler 36 (abandonné le 8 septembre)
Guy deBoer (66) / USA / Tashiba 36 (échoué, 16 sept.)
Mark Sinclair (63 ans) / Australie / Lello 34 ans (retraité à Lanzarote, 22 septembre)
Pat Lawless (66) / Irlande / Saga 36 (retraité au Cap, 9 nov.)
Damien Guillou (39 ans) / France / Rustler 36 ans (retraité au Cap, 14 nov.)
Ertan Beskardes (60 ans) / Royaume-Uni / Rustler 36 ans (retraité au Cap, 16 novembre)
Tapio Lehtinen (64 ans) / Finlande / Gaia 36 Sloop de tête de mât (naufré au large du Cap, 18 nov.)
Arnaud Gaist (50 ans) / France / BARBICAN 33 MKII version quille longue (abandon près de Sainte-Hélène, 9 déc.)
Elliott Smith (27 ans) / États-Unis / Gale Force 34 (retraité, 20 décembre)
Guy Waites (54 ans) / Royaume-Uni / Tradewind 35 (arrêté au Cap pour nettoyer/peindre la coque ; retraité à Hobart après avoir perdu son radeau de sauvetage, le 10 février)
À propos de la Golden Globe Race 2022
Le 4 septembre 2022, la troisième édition de la Golden Globe Race est partie des Sables d’Olonne, en France. Seize skippers devront affronter huit mois d’isolement en parcourant 30 000 milles avant de terminer aux Sables d’Olonne. Le long du parcours, il y a plusieurs marques du parcours et des exigences des médias.
En 1968, alors que l’homme s’apprêtait à faire ses premiers pas sur la lune, un jeune homme aux manières douces et modestes entreprenait son propre voyage de découverte record. Il était entré dans le Golden Globe original. Neuf hommes ont pris le départ de cette première course à la voile en solitaire sans escale autour du monde. Un seul terminé. Il avait 29 ans, Sir Robin Knox Johnston. L’histoire s’est faite. Naviguant uniquement avec un sextant, des cartes papier et une horloge précise et fiable, Sir Robin a navigué autour du monde.
En 2018, pour célébrer les 50 ans de ce premier record, la Golden Globe Race a été ressuscitée. Il a immédiatement gagné du terrain auprès des aventuriers, captivés par l’esprit et l’opportunité. Dix-huit ont commencé avec cinq finisseurs.
Pour embrasser la course originale, les concurrents doivent naviguer dans des bateaux de production entre 32 et 36 pieds hors tout et conçus avant 1988 qui ont une quille pleine longueur avec un gouvernail attaché à leur bord de fuite. De plus, les marins disposent d’un équipement de communication limité et ne peuvent utiliser que des sextants, des cartes papier, des horloges à remontoir et des cassettes pour la musique.
Source : GGR